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On assiste depuis des années à une pénurie de logements pour les 2,2 millions d’étudiants français. Un tiers d’entre eux vivent chez leurs parents et 10% des étudiants peinent à se loger dans de bonnes conditions.Malgré leur différence d’âge, les personnes âgées et les étudiants ont des points communs : ils sont plus facilement touchés par la précarité, certaines personnes âgées ayant une faible retraite et les jeunes se voyant proposer des contrats de travail souvent précaires. Ils ont aussi tendance à vivre seuls. C’est le cas pour 64% des 80 ans et plus. De même, près de la moitié des étudiants vit seule, en colocation ou en résidences étudiantes. D’ailleurs, 11% des étudiants vivent en colocation, un phénomène qui se développe surtout dans les grandes agglomérations, là où se loger coûte cher. D’autant que les loyers ont augmenté de 45% ces 10 dernières années. Un concept venu d’EspagneLes premières expériences contemporaines de logement partagé intergénérationnel ont émergé en Espagne, plus précisément à Barcelone, au début des années 1990. L’idée est née suite au constat de pénurie de logement pour les étudiants et aussi pour pallier à la solitude des personnes âgées. Le programme Vivir y Convivir (Vivre et vivre avec) a été initié à la rentrée 1997 à Barcelone par les fonds sociaux de la banque Caixa Catalunya, en partenariat avec des municipalités et des universités. Ce programme barcelonais s’est ensuite étendu en Catalogne ainsi qu’à Valence, Alicante, Madrid et aux Baléares. Le binôme-type est une personne âgée vivant seule et un étudiant loin de sa famille. Au début, les aînés n’étaient pas favorables à héberger un jeune qu’elles ne connaissaient pas. De leur côté, les étudiants avaient peur d’être pris pour des domestiques ou des aides malade. Les règles de vie et les services rendus sont fixés dès le départ dans un document conservé par la Caixa Catalunya. Cette dernière prévoit également un suivi des binômes toute l’année scolaire et l’étudiant doit être présent les soirs en semaine. L’hébergeur reçoit une indemnité pour les frais et les transports de l’étudiant sont payés. Cette expérience est un succès : dans 75% des cas de les aînés renouvellent l’expérience.Il existe en Catalogne un autre programme intergénérationnel "Vivre et cohabiter" qui fait le lien entre la personne âgée et le jeune et met également en place un échange de logement contre une présence.Le tournant de l’année 2003L’été 2003 a déclenché une prise de conscience sur l’isolement dont peuvent faire l’objet les personnes âgées en France. En outre, en septembre de cette même année, moment de rentrée scolaire, la presse - nationale et locale - a pointé du doigt les difficultés rencontrées par les étudiants pour trouver un logement. A la même période, l’Express publie un article relatant cette expérience intergénérationnelle qui existe alors depuis plus de 10 ans en Espagne : des étudiants chez des personnes âgées de plus de 60 ans, rendant des services en l’échange d’une chambre. En novembre 2003, un reportage a été diffusé à la télévision française sur le programme intergénérationnel de la Caixa à Barcelone. Pourquoi ne pas tenter l’expérience en France ? Cette idée a germé et la formule d’habitat intergénérationnel s’est ainsi développée largement sur tout le territoire français, véhiculant des valeurs de solidarité tout en permettant à tous de faire des économies. En 2004, quatre associations françaises se sont lancées dans ce type de formules : Le Parisolidaire à Paris (à Lyon), Atout’Âge en région parisienne, Logement Intergénération à Paris et Rouen, Concorda Logis à Montpellier et Nîmes et ESDES Services Inter-Générations à Lyon. Quand le gouvernement s’en mêle…Dès septembre 2004, le secrétariat d’Etat aux personnes âgées a mis en place une opération pilote de cohabitation junior-senior intitulée « Un toit : deux générations », en partenariat avec l’Institut d’Etudes Politiques (IEP) de Paris et la Fondation nationale de gérontologie (FNG). Cette opération a été suivie d’une évaluation des réalisations par la FNG. La charte « Un toit, deux générations[1] » a été présentée en mars 2005 par Catherine Vautrin, alors secrétaire d’Etat aux Personnes âgées, accompagnée d'un « Code de bonne conduite », d’une « Convention d'hébergement[2] » et d’un « Livret de recommandations[3] », formant ainsi un cadre national pour le logement intergénérationnel. Cette charte vise à encourager la solidarité et l’échange entre chaque partie, dans le cadre d’un logement partagé entre un junior et un senior.
En France le logement intergénérationnel s’organise principalement par le biais d’associations mettant en relation jeunes et seniors et assurant un suivi de la cohabitation. Deux réseaux majeurs d’associations favorisent le logement intergénérationnel et montrent la volonté de mettre en place une nouvelle manière de vivre ensemble :
http://www.famidac.fr/IMG/pdf/1toit_2geneartions-_Charte.pdf
Pierre-Marie Chapon avec Marion Codaccioni, chargée de recherche, Icade Promotion et Guillaume CAIL est chargé de projets Bi-home pour Icade
mis à jour le 28/01/2013
01/02/2013 17:02
Monsieur Chapon le dit bien, la cohabitation va être un thème d'avenir. Le Bi-Home conceptionalise cette tendance de façon innovante, même géniale. Mon cabinet d’architecte travaille depuis des années sur des concepts qui intègrent les thèmes comme le voisinage, l'intergénérationnel et l'échange de services, par une architecture conviviale et responsabilisante afin de provoquer le "donnant-donnant" pour un "gagnant-gagnant" privilégiant les énergies positives des habitants pour un « mieux vivre ensemble ». Cette approche est facilitée par une intégration large de la nature. Nos projets phare sont "Récipro-Cité" et "grünboX", conçus comme des éco-quartiers à l’échelle de la résidence, dont la gestion innovante vise à inciter les utilisateurs à devenir acteurs responsables de leur lieu de vie en leur restituant le bénéfice des bons gestes au quotidien. Il s'agit de réduire les charges, car un immeuble c'est comme une voiture : il y a le prix d'achat et il y a surtout la consommation et l'entretien et aujourd'hui la possibilité de la partager ! Le Logement participatif et actif sous toutes ses formes offre des leviers importants de réduire les exclusions déjà lors de la conception et construction et surtout durant la vie de la résidence. Le "donnant-donnant" devient un "gagnant-gagnant". Pour en savoir plus, rendez-vous sur http://agence-rheinert.fr et http://recipro-cite.fr/ Bonne journée Patrick Stefan Rheinert
Formation Humanitude : les Instituts Gineste-Marescotti recrutent des formateurs
Journée "Portes ouvertes" de l'EHPAD La Neuville, labellisé Humanitude
Grand débat national avec l'Espace éthique/IDF et la Mairie du IVème
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