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De la branche de l'aide à domicile (ADMR, Una) aux groupes d'Ehpad de tous statuts, tous les acteurs du médico-social publient des dizaines de milliers d'annonces partout en France... mais ces postes restent vacants.On connaît les raisons de ce désamour pour ces magnifiques métiers aggravé par la crise sanitaire : certains médias vont même jusqu'à se demander s'il ne faudrait pas supprimer les maisons de retraite. Les professionnels du grand âge ont eux rappelé au Sénat la réalité des situations dont ils prennent soin, le retard accumulé depuis de nombreuses années, aggravé par la crise sanitaire. Une situation alarmante au vu de la démographie d'ici 2030, 2040, 2050 avec l'arrivée des babyboomers aux âges avancés (voir la note du Think Tank Matières Grises).Avec la crise économique qui s'annonce, le médico-social pourrait être un vecteur d'emplois durables, non délocalisables, porteurs de sens, d'humanité. Ce secteur pourrait même être au coeur du plan de relance suggérait Dominique Libault.Encore faudrait-il le prioriser s'inquiète Florence Arnaiz-Maumé du Synerpa (Syndicat des Ehpad, résidences et services à domicile privés commerciaux) concernant notamment la politique de tests, les mesures de protection à financer, avec l'arrivée de la grippe saisonnière et de la gastro.Encore faudrait-il admettre, porter, défendre le nécessaire professionnalisme de ces beaux métiers du lien (titre du rapport parlementaire Bonnel-Ruffin). Prendre soin de personnes fragilisées, malades, polypathologiques, aux forts risques de trouble du comportement... cela demande des connaissances, des compétences, des techniques individuelles à acquérir, à maintenir. Loin du simple "bon sens". Loin de la vocation toute féminine.Mais cela demande aussi aux structures de développer une vraie culture de la bientraitance, avec un vocabulaire ajusté comme l'explique la Commission maltraitance qui poursuit ses travaux.Une culture qui affirme et défend que Tout citoyen est une personne, comme le rappelle la présidente de la CNSA Marie-Anne Montchamp dans un livre qu'elle vient de sortir.Une personne comme vous et moi qui veut vivre, vieillir, debout, jusqu'au bout, malgré tout, malgré ce coronavirus, malgré les risques sociaux. Une personne qui inventera si besoin, seul ou à plusieurs, des réponses, des services adaptés et respectueux de son autonomie, de sa singularité, de son intimité, de sa liberté en mode protection sans surprotection.Entre acharnement et abandon, les questions éthiques se posent. Au lendemain de la première vague, des ONG internationales ont pris la peine d'analyser ces réalités pour les personnes aidées comme pour les soignants et leurs constats sont alarmants dans de nombreux pays. Partout les agences gouvernementales comme l'Anap proposent des guides pour faire évoluer l'accompagnement des services pour ces générations nombreuses qui arrivent au grand âge.Si ces bonnes pratiques sont nécessaires, seront-elles suffisantes pour ranimer l'attractivité des métiers ? Quid de la conférence sociale attendue ? Nous en débattrons aux Assises des Ehpad la semaine prochaine avec Myriam El Khomri, autrice d'un rapport sur ces métiers du grand âge il y a un an, la député Caroline Fiat, l'autrice et aide-soignante Florence Braud et le président de Domus Vi Sylvain Rabuel.
La ministre de l'Autonomie Brigitte Bourguignon y interviendra. Elle avait tenu à rendre visite la semaine dernière aux équipes du Grand Est particulièrement touchées. Elle leur a annoncé le lancement d'une campagne pour ces métiers du grand âge, du même ordre que "L'armée recrute".Il y a urgence car des dizaines de milliers de postes restent vacants. Les remplacements sont assurés par les professionnels en poste au risque de les épuiser eux aussi et d'aggraver encore la situation.Nous n'avons plus le choix que de prioriser enfin l'affirmation du professionnalisme de ces magnifiques et indispensables métiers du lien.
Annie de Vivie, fondatrice d'Agevillage, directrice des formations Humanitude
mis à jour le 10/09/2020
18/10/2020 18:10
Mais pour que les métiers du "soin" soient valorisés, il faut qu'ils soient correctement rémunérés et qu'il y ait suffisamment de personnel qui ne soient pas à la bourre en permanence.
10/09/2020 11:09
Les métiers auprès des personnes du grand âge ne seront attractifs que le jour où les vieux seront mieux valorisés et que la jeunesse n'est pas un droit et la vieillesse pas une faute. Dans beaucoup de pays en Europe, le personnel soignant est fier de travailler auprès de nos ainés, en France c'est malheureusement l'inverse .
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