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C’est ainsi que l’on pourrait décrire la situation des unités de soins de longue durée (USLD, ex-longs séjours) en France. Dans leur quasi-totalité hospitaliers publics, ces services prétentieux avaient l’audace de représenter, au début des années 2000, plus de 17 % des lits d’hôpital en France, qu’ils soient publics, privés ou relevant du secteur psychiatrique.
De plus, offense supplémentaire, avant toute étude de terrain, ils étaient réputés héberger les mêmes résidents que les maisons de retraite devenant désormais établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Affront inadmissible : ils étaient moins mal lotis en personnel que ces dernières. Une infirmière était le plus souvent présente la nuit et un plateau technique se trouvait presque toujours à proximité.
Comme l’on ne pouvait pas se départir d’une approche ancienne de la vieillesse, il fallait réunir tout le monde dans un grand secteur médico-social sans avoir pris la peine de comprendre que l’évolution était désormais médico-sociétale.
De plus ils avaient eu le culot d’échapper à la nouvelle névrose obsessionnelle collective : celle des évaluations dont on sait à quel point elles humanisent l’ensemble des activités sociales par leur capacité d’optimisation et de rentabilisation des productions des biens et des services.
Mal leur en prit : ils furent d’abord débaptisés : unités au lieu de services. Certes une enquête montrait à l’évidence que les patients « hospitalo-requérants » existaient bel et bien. Ils se trouvaient mal répartis entre une minorité déjà présente en SLD et une majorité hébergée en maison de retraite. L’ensemble équivalait au nombre de lits existants en SLD; il eut donc fallu inciter les uns et les autres à rejoindre la structure la mieux adaptée à leur état de dépendance et surtout à leur état de santé.
Que nenni. Dans un grand élan réducteur, le nombre de lits a fondu comme neige au soleil pour n’en laisser persister environ que 36 %. Plus grave : ce sont des services entiers qui ont disparu, donc un accès de proximité devenu impossible à de nombreuses familles et proches.
Mais ces services ingrats ont encore joué le pire des tours à leurs meurtriers : leur cadavre bouge encore.
C’est ainsi que l’on a besoin d’eux pour créer des unités d’hébergement renforcé (UHR) qui peuvent apparaître rédhibitoires pour un EHPAD. Mais aussi pour éviter des hospitalisations répétées à partir des EHPAD. Ainsi, le rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) de 2011 s’interroge ingénument :
« Faudra-t-il à terme recréer des places d’USLD ou médicaliser davantage les EHPAD pour éviter de ré-hospitaliser certains patients ? »
Bernard Pradines, spécialiste en gériatrie, formateur, 17 février 2012
Dr. Bernard Pradines
mis à jour le 20/02/2012
21/02/2012 10:02
ancienne gérante d'une société de service à la personne (agrément qualité) j'ai arrêté mon activité pour des raisons éthiques les dispositifs qui entourent la personne âgée est toujours une machine à sous. j'ai souvent éprouvé la nausée en constatant l'état d'esprit des grosses structures SAP il est impossible de faire de la qualité. quand je pense à tous ce qui pourrait fait mis en place dans ce domaine, en sortant de la médiocrité, il en ressortirait du bien être, des emplois, des vrais emplois (pas des précaires, des gens fiers de leur travail, bref je pourrais remplir des pages. ne voulant pas me sentir complice j'ai arrêté. merci pour votre article catherine
20/02/2012 22:02
exactement ce qui était prévu lors de nos actions. en ehpad je peux créer un PASA mais pas un UHR.et par ailleurs je ne dois pas renvoyer en hospitalisation un résident présentant des troubles du comportement justiciable d'un UHR, car en général il m'est ré adressé avec une dose de neuroleptique que je suis censé supprimer (dixit les recommandations!!)
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