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Il y a le temps de l’horloge et celui qui est subjectif, que nous ressentons. Ce dernier peut être très long si nous sommes emprisonnés, très court en visionnant un bon film, pourtant pour une durée identique.Quiconque observe en novice les résidents d’une maison de retraite (EHPAD) ou d’un Long Séjour (Soins de Longue Durée) est frappé par la lenteur des occupants des lieux ; un désœuvrement souvent angoissant voire culpabilisant pour le visiteur. L’âge en soi est-il à même de générer cette situation ?Deux explications classiques nourrissent ce constat :L’absence de stimulation, conséquence d’un accompagnement encore trop cantonné aux « soins de base » y est pour beaucoup : un contexte qui ne vous demande rien d’autre que de vous laisser faire ou d’être aidé pour les « actes de la vie quotidienne ». Un sentiment d’inutilité fera le reste.Toutes les pathologies en sont aussi potentiellement responsables, au premier rang desquelles la dépression et les démences, sans négliger les maladies sévères ou invalidantes.Pourtant la question la plus utile, d’apparence incongrue, est la suivante : à quelle adaptation rationnelle correspond cette attitude ?Ne faut-il pas formuler une autre hypothèse, évoquer un autre facteur potentiel : à l’approche de la fin de notre vie, ne serons-nous pas tentés de« ralentir le temps » à défaut de pouvoir l’arrêter ? Mécanisme conscient ou non, cette ultime possibilité de retarder l’échéance pourrait-elle expliquer, au moins en partie, cette coexistence de passivité et de fréquente auto-complaisance à son égard ?Ne projetons-nous pas sur nos grands aînés notre propre angoisse d’immobilité, de sédentarité et de mort, représentations connotées négativement pour le fonctionnement social ainsi que pour notre santé personnelle ?Le respect de la personne âgée ne s’accommode pas bien d’un jugement hâtif sur celle qui ne participe pas aux activités que nous croyons bonnes pour elle. Ne le sont-elles pas parfois que pour nous, familles et soignants ?Le site du dr Pradines n'est désormais consultable qu'à l'adresse : www.geriatrie-albi.frTwitter : @BernardPRADINESBlog : free.geriatrics.overblog.com
Dr Bernard Pradines
mis à jour le 14/02/2017
15/09/2015 09:09
je confirme les propos de b pradines suite à l etude faite en 2013 pour mon memoire de capacite sur la fin de vie . plutot que promulguer une nouvelle loi il aurait ete plus judicieux de faire connaitre la loi de 2005 et mettre en oeuvre son application à tous les niveaux de prise en charge
11/09/2015 18:09
très beau texte de Bernard Pradines à la fois explicatif et engagé
13/09/2014 08:09
Travaillant au sein d'un SSIAD, pas besoin de sortir de Polytechnique pour déduire l'importance des animaux de compagnie présents au domicile des personnes âgées.Les choses, il est vrai se compliquent quand une personne âgée rentre en EHPAD. La question de l'animal de compagnie en EHPAD renvoie inéluctablement à la question du degré d'autonomie de son propriétaire, en d'autres termes peut- elle s'occuper de son animal? Quelle(s) articulation(s) une structure peut- elle mettre en place pour suppléer le jour où cela devient nécessaire le degré de dépendance de son maître? Une conviction. Une structure ne peut en aucun cas demander à deux catégories de salariés (Agents/ AS) de prendre en charge seuls, les problèmes éventuels d'hygiène que la présence des animaux engendrerait.
04/07/2014 11:07
Pour faire suite a mon commentaire :je viens de lire sur mon journal quotidienETUDE MINISTERIELLE : 160 000 poste seront créés (aide à domicile ) hausse de 2,6% par an....Nous ne sommes peut être pas encore prêt pour la disparition des ehpad ,mais on y va !!!! Donnons le choix aux familles ,en leur apportant plus d'aide pour le maintien au domicile ..... Mettre la loi en application ; consentement de la personne même sous tutelle pour l'entrée en établissement( loi de 2009 )!!!!
01/07/2014 15:07
Je me trompe peut être ! Mais si 80% des plus de 80 ans sont en bonne santé ! 20% ont des pathologies plus où moins grave ! Sur ces 20% = 10% sont dans des établissements , 10% à domicile ! Il suffirait de permettre en donnant des moyens pour plus de maintient au domicile, et les ehpad se videront. EHPAD hors murs !!!! Dans le département où je suis , des ehpad ont des places libres .... Pourquoi ne pas reconnaitre comme famille d'accueil un enfant qui prendrait un parent chez lui ?
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