Actualités : politique
Actualités : établissements
Actualités : territoires
Actualités : domicile
Actualités : Silver Eco
Editos pro d'Annie de Vivie
Outils : animation
Outils : métiers
Outils : RH
Outils : Alzheimer
Outils : SQVT
Outils : CPOM
Outils : santé & fin de vie
Colloque des approches non-médicamenteuses
Philosophie de l'Humanitude
Liens utiles
Approches non-médicamenteuses
Recommandations de bonnes pratiques et mise en oeuvre
Maltraitance
Santé et sécurité
Lois, décrets, circulaires, instructions...
Qualité
Agendas / Formations
Bibliothèque - Glossaire
Expertise
Qui fait quoi en gérontologie ?
Appels à projets
Archives - Newsletters
Un jour de tristesse, il fallut bien que Maurice, un homme bon comme le pain, rejoignit l’EHPAD de notre ville. Son insuffisance cardiaque, survenant dans un contexte de maladie de Parkinson, avait eu raison de ses capacités à rester à domicile. Vous n’imaginez pas combien cette perspective, puis sa réalité, furent un choc pour moi. Après avoir passé toute ma vie avec lui, bénéficié de sa bienveillance depuis toujours, connu toutes ses qualités et ses défauts, ses habitudes et ses émotions, la séparation fut plus que déchirante. Vous allez sûrement penser que je me vante d’avoir des valeurs devenues rares chez les humains. Pourtant, je crois pouvoir dire, sans exhiber notre intimité, qu’il est le seul homme que je n’aie jamais aimé et auquel je suis toujours restée fidèle. Bien sûr, je me consolais en me disant que je pourrais lui rendre visite dans l’établissement qui était devenu sa nouvelle maison, un lieu dont je redoutais qu’il fût définitif. Maurice, dans sa grande prévoyance, avait même pris la précaution de me recommander à l’une de nos amies afin que je ne manque de rien et que ma solitude soit moins pesante. Quelle ne fut pas ma surprise en apprenant que ma présence, même fugace, était jugée indésirable à l’EHPAD ! En d’autres termes, j’étais interdite de visite. Incroyable. On m’opposa des questions d’hygiène et même le risque que je ferais courir aux personnes âgées en les faisant tomber. Alors que je pourrais simplement rester avec Maurice dans sa chambre pour quelques moments de retrouvailles. Des réunions eurent même lieu pour savoir si j’étais souhaitable ou, pire, légitime, si les assurances accepteraient de couvrir ma présence, etc … Moi, comme dit la chanson, je n’ai que l’amour à offrir en partage. L’EHPAD acceptera-t-il ma requête ? Le verdict n’a pas encore été prononcé. Je sais seulement ceci : je suis une petite chienne malheureuse qui espère la bienveillance des humains.
Dr Bernard Pradines
mis à jour le 14/02/2017
15/09/2015 09:09
je confirme les propos de b pradines suite à l etude faite en 2013 pour mon memoire de capacite sur la fin de vie . plutot que promulguer une nouvelle loi il aurait ete plus judicieux de faire connaitre la loi de 2005 et mettre en oeuvre son application à tous les niveaux de prise en charge
11/09/2015 18:09
très beau texte de Bernard Pradines à la fois explicatif et engagé
13/09/2014 08:09
Travaillant au sein d'un SSIAD, pas besoin de sortir de Polytechnique pour déduire l'importance des animaux de compagnie présents au domicile des personnes âgées.Les choses, il est vrai se compliquent quand une personne âgée rentre en EHPAD. La question de l'animal de compagnie en EHPAD renvoie inéluctablement à la question du degré d'autonomie de son propriétaire, en d'autres termes peut- elle s'occuper de son animal? Quelle(s) articulation(s) une structure peut- elle mettre en place pour suppléer le jour où cela devient nécessaire le degré de dépendance de son maître? Une conviction. Une structure ne peut en aucun cas demander à deux catégories de salariés (Agents/ AS) de prendre en charge seuls, les problèmes éventuels d'hygiène que la présence des animaux engendrerait.
04/07/2014 11:07
Pour faire suite a mon commentaire :je viens de lire sur mon journal quotidienETUDE MINISTERIELLE : 160 000 poste seront créés (aide à domicile ) hausse de 2,6% par an....Nous ne sommes peut être pas encore prêt pour la disparition des ehpad ,mais on y va !!!! Donnons le choix aux familles ,en leur apportant plus d'aide pour le maintien au domicile ..... Mettre la loi en application ; consentement de la personne même sous tutelle pour l'entrée en établissement( loi de 2009 )!!!!
01/07/2014 15:07
Je me trompe peut être ! Mais si 80% des plus de 80 ans sont en bonne santé ! 20% ont des pathologies plus où moins grave ! Sur ces 20% = 10% sont dans des établissements , 10% à domicile ! Il suffirait de permettre en donnant des moyens pour plus de maintient au domicile, et les ehpad se videront. EHPAD hors murs !!!! Dans le département où je suis , des ehpad ont des places libres .... Pourquoi ne pas reconnaitre comme famille d'accueil un enfant qui prendrait un parent chez lui ?
Instituts Gineste-Marescotti continuent de recruter !
CentQuatre façons de faire du social
Agir en temps de Crise
Un appartement témoin où faire le plein de conseils et d'idées
Edito : Vaccin, AI... pas sous tous les sapins
Edito - Pièce à conviction : laquelle ?
La lettre d'une aide-soignante en SSIAD face à un Ségur "injuste"
Comment certains Ehpad ont réussi à protéger leurs résidents de l'épidémie de covid-19
HAUT DE PAGE