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Accompagnements & soins

Edito : Rendre désirables les réponses au grand âge

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 15/09/2020

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Redonner du souffle à un secteur qui s’épuise avec cette nouvelle vague Covid qui se précise

La crise sanitaire n'est pas dernière nous.

Le ministre Olivier Véran l'a confirmé en renouvelant ses remerciements et sa confiance aux professionnels de terrain qui ont souhaité se retrouver aux Assises des Ehpad à Paris.

Or le secteur est trop sous tension à l'approche de cette seconde vague.

La fatigue s'installe, les nerfs lâchent, les souffrances s'exacerbent, les accusations péremptoires épuisent (entre les qualifiés de "liberticides" parce qu'ils ouvriraient trop leurs structures aux quasi "assassins" si le virus contamine). Face à l'urgence, aux situations insupportables, voir ce guide pratique qui éclaire les lanceurs d'alerte sur leurs obligations vis à vis du secret professionnel.

Il va falloir que ça bouge concrètement, que les lois arrivent.

Pour proposer un modèle attirant, inspirant, autant pour nos concitoyens qui avancent en âge que pour leurs proches aidants et pour les professionnels qui travaillent.

Des financements sont nécessaires pour inventer, bousculer, former, recruter, proposer des solutions positives, qui affirment la citoyenneté de tous, mais aussi l'autonomie avant la dépendance, la vie avant le soin.

Aide-soignant en Ehpad ? Le plus beau métier du monde ! affirme Florence Braud aux Assises des Ehpad justement. Pourtant seuls 6 % des jeunes aides-soignants diplômés souhaitent travailler en Ehpad.

Et si les plus âgés participaient au recrutement des professionnels, aux restrictions des visites des proches ? A Loos-Haubourdin, c'est le cas.

Et si les chutes et la sédentarité n'étaient pas une fatalité ? Et si l'on mobilisait l'animal thérapeute pour se faire du bien, aussi ?

Et si les pistes de financements de l'aide à l'autonomie pointée dans un gros rapport et une enquête auprès des Français finissaient par aboutir à une grande loi Grand âge ? Sa programmation est réclamée par une centaine de députés, nous annonce Annie Vidal.

C'est un enjeu d'intérêt général pour éviter les soins évitables, les sur-médicamentations comme les psychotropes à savoir prescrire ou ne pas prescrire.

Pour éviter l'épuisement des professionnels engagés.

Ils ne tiendront pas encore longtemps sans une vraie loi Grand âge qui les soutienne concrètement et oriente les services pour chacun soit fier d'aider à vieillir debout, jusqu'au bout, malgré tout.

Des métiers indispensables, nécessaires, utiles... qui gagneraient tant à devenir attirants !

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