Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Réseaux & territoires

aider avec ou sans la solidarité nationale ?

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 08/10/2012

0 commentaires

Annie de VivieLa journée des aidants le 6 octobre donne un coup de projecteur annuel aux actions de ces invisibles, qui ne savent souvent pas eux-mêmes qu'ils sont des "aidants".

Ce sont surtout les femmes, qui aident un proche, un parent, plus âgé souvent. Les aidants sont parfois encore en activité, mais la plupart du temps en retraite.

Et en cette période de crise où chacun est mis à contribution, les aidants le seront à plus d'un titre :

- s'ils sont retraités : ils seront taxés pour financer le déficit de la sécurité sociale dans un premier temps, mais leur contribution servira ensuite au financement de la perte d'autonomie. Étonnant cette vision de la solidarité nationale qui voudrait que les catégories sociales concernées payent pour leurs propres besoins ?

- comme variable d'ajustement de l'aide professionnelle : les plans d'aide mobilisent beaucoup ces aidants "naturels", "familiaux". La place et le rôle de l'aidant s'impose dans certaines familles, dans certains "plans d'aides". Comme un piège moral pour celui ou celle qui envisageait d'autres projets.

- comme compensation d'une réforme de l'aide à l'autonomie qui tarde. La ministre Madame Delaunay a ré-ouvert le chantier (après les multiples et riches débats de 2011), et devrait aboutir en... 2014. D'ici là, tenez bon !

Aidants, familiaux, aidants professionnels, les besoins sont immenses, les difficultés quotidiennes souvent pointées et peu valorisées.
Ces métiers restent peu attractifs (2 000 postes en vacances en Ile-de-France pour les maisons de retraite privées).

En 2012, la vieillesse reste plus que jamais un repoussoir.
Je vous laisse réagir aux bons conseils d'un assureur délivrés dans sa récente campagne de pub "pour ne pas prendre un coup de vieux" !

Partager cet article