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Réseaux & territoires

Réseau francophone Villes amies des aînés : 10 ans d’engagement pour donner toute leur place aux âgés dans la société

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 06/07/2022

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« 10 ans de lutte contre l'âgisme, d'implication des territoires autour des enjeux de la longévité, de partages d'expériences de territoires engagés, de promotion du vieillissement actif et de l'engagement des personnes âgées dans la société... » : ce mercredi 6 juillet, le Réseau francophone Villes amies des aînés (RFVAA) fête son dixième anniversaire. L’occasion de faire le point avec son délégué général, Pierre-Olivier Lefebvre.

Affilié au réseau mondial des villes et communautés amies des aînés de l'Organisation mondiale de la santé, le RFVAA œuvre à déployer la démarche en France. Une démarche transversale, qui concerne l’ensemble des services des collectivités engagées : autonomie bien sûr, mais aussi transports, logement, urbanisme…

Pour soutenir son déploiement, le RFVAA a lancé en 10 ans un prix annuel (ouvert à toutes les collectivités, qu’elles soient engagées ou non dans la démarche), puis un label en 2019 et un fonds d’appui pour des territoires innovants seniors en décembre dernier.

Fonds d’appui qui vient de dévoiler les 59 projets sélectionnés, qui vont bénéficier de subventions pour un montant total de près d'un million d'euros.

Le réseau publie également à l’occasion de ses 10 ans une tribune, signées par plus de 175 élus locaux, portant sur le nécessaire engagement des territoires pour répondre au défi de la longévité.

Incarné par son président, le maire de Dijon François Rebsamen, le réseau est aussi porté par son délégué général Pierre-Olivier Lefebvre, qui s’est prêté au jeu des questions.

Que retenir de ces 10 années ?

La question du vieillissement n’est plus envisagée de la même manière. Elle commence à ne plus être associée uniquement à la perte d’autonomie et au versement de prestations financières, mais sous l’angle de la citoyenneté : comment conserver sa place dans la société quand on prend de l’âge ?

Mais ce changement prend du temps. L’autre sujet qui monte, c’est la place des personnes concernées. Les collectivités commencent à se rendre compte qu’il vaut mieux travailler avec les habitants, faire les choses ensemble plutôt que de manière descendante. Un travail de co-construction avec les élus, les habitants pour apporter de la qualité de vie sur le territoire.

Et comment envisagez-vous les 10 prochaines années ?

J’espère qu’on continuera à se dire que les citoyens âgés restent des citoyens à part entière, qu’on écoute nos expertises d’usage, qu’on ne soit pas considérés simplement comme des usagers.

Un coup de cœur ?

Certaines collectivités ont su mettre leurs convictions au-dessus de leurs ambitions, et j’espère que ça essaimera. Pour moi, avoir des valeurs, des convictions qui priment sur les ambitions, c’est ce qui permet de vraies politiques publiques.

Et un coup de gueule ?
Qu’on cesse enfin de parler de « nos aînés » !
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