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Politiques grand âge

Quand les élus, les représentant syndicaux, veulent garder leur directrice d'Ehpad

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 27/06/2016

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Mobilisation jusqu’au plus haut sommet de l’Etat

Annie de VivieAprès 11 directeurs en 17 ans, une nouvelle directrice en intérim a reçu un super accueil début 2015 à l'Ehpad public "Le pré Ras d'Eau" à Sancoins (18).

Les 83 résidents vivaient dans un climat interne jugé délétère. L'organisation du travail prescrit n'était pas toujours respectée. Le projet d'établissement n'était pas partagé. Quant aux tensions financières, elles étaient réelles avec une baisse d'activité pour un tarif à 53,71€/jour.

Cette nouvelle directrice fut accueillie avec beaucoup d'espoir en février 2015.

Son expérience professionnelle d'une trentaine d'années en tant qu'infimière, cadre de santé, psychologue, associée à la volonté de fédérer la qualité du prendre soin dans le respect des résidents, du personnel, a porté ses fruits.

Une responsabilisation de l'encadrement, un management participatif, des formations professionnelles continues des agents, ont abouti à 900 jours d'arrêts de travail en moins en 2015, la mise en oeuvre des projets de vie personnalisés, des travaux de groupes actifs, un plan pluri-annuel d'investissement.

Mais, parce qu'il y a un mais.

Cette directrice ayant été reçue au concours de directeurs D3S (directeurs d'établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux) au tour extérieur, elle ne peut être nommée sur place. C'est l'article 13 du décret n°2012-737 du 9 mai 2012 modifiant le décret n°2007-1930 du 26 décembre 2007 qui le stipule.

Les membres de l'équipe d'encadrement, les représentant syndicaux ont eu beau écrire à toutes les instances jusqu'au Président de la République... rien n'y fait.

Malgré l'histoire, les spécificités de l'Ehpad, l'instabilité des directions... aucune solution n'est trouvée.
Le décret doit s'appliquer.

La directrice aimerait au moins accueillir voire former son successeur avant de devoir prendre un autre poste, en septembre prochain. Question de constance, de cohérence... et de respect des nombreux autres textes et recommandations qui encadrent le médico-social.

La moindre des choses.
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