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Accompagnements & soins

Anne Roumanoff et les infirmièr(e)s

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 26/09/2016

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Des conditions de travail qui se tendent trop

L'émission "Ca pique mais c'est bon" sur Europe 1 de 12h à 12h30 donne la parole à Anne Roumanoff.
Ce 15 septembre, elle a choisi de parler des infirmières en grève, de ces "femmes qu'on ne voit pas dans les journaux, qui se lèvent tôt et se couchent tard".
Et elle a explosé les compteurs : plus de 4 millions de pages vues !

"Les infirmières sont en grève mais elles sont obligées de bosser. Les infirmières sont en sous-effectif, épuisées, mal considérées, mais elles sont obligées de bosser. Alors ce midi, je voudrais juste dire merci à ces hommes et ces femmes (...) ces héros du quotidien qui se donnent à fond pour 1 600par mois".
"Quand les infimières sont en grève, c'est pour se plaindre du service minimum".

Quatre jours plus tard Anne Roumanoff a remercié les auditeurs et les 3000 messages déposés. Elle a enrichi son propos sur la crainte de la dégradation des conditions de travail des infirmières qui font "comme leurs patients, des journées de malades". Si la qualité de vie au travail des soignants s'améliore, ce sont les conditions de vie des patients, des résidents qui s'en ressentiront. Et toute la société ira mieux, insiste Anne Roumanoff, interpelant les candidats à l'élection présidentielle.

Et il n'y a pas qu'à l'hôpital que les conditions de travail sont difficiles, en Ehpad aussi, souligne une étude de la Drees qui cite un personnel engagé. Les maisons de retraite font à nouveau l'objet d'une enquête de Mediapart sur leurs "mauvaises manières" et notamment les conditions de travail de salariés qui préfèrent quitter la structure plutôt que de s'asseoir sur leurs valeurs soignantes.

Et ce que les CPOM changeront la donne ? 30 Ehpad du Groupe SOS Seniors ont signé le leur en Moselle. Ils participent au mouvement de mutualisation des services que le président d'Arpavie soulignait la semaine dernière et que MGEN-Istya-Harmonie renforce aujourd'hui.

Dans les services à domicile, aussi, les besoins restent entiers. La secrétaire d'Etat Pascale Boistard a annoncé aux Assises du Domicile 50 millions d'euros nouveaux en 2017 pour soutenir les "bonnes pratiques". Ce secteur est aujourd'hui moderne et volontariste, estime Luc Broussy.

Mais sans réforme structurelle de la tarification de ces services, comment assurer un modèle économique pérenne et des conditions de travail attractives ?

Idem pour ces guichets d'entrée uniques tant attendus pour les situations complexes, face au mille-feuilles des acteurs du médico-social. A Paris, le PAERPA expérimente une maison des aînés et des aidants (M2A).

Vulnérabilité(s) : c'était le thème choisi par l'Espace Ethique Ile-de-France lors de la journée mondiale Alzheimer.

En écho à la vulnérabilité de nombreux acteurs du secteur ?
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