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Qualité & management

Apprendre à donner du sens au temps

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 2 min

Date de publication 14/06/2023

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Cardiologue, Hélène Kolsky a tout d’abord exercé à l’hôpital avant de rejoindre l’industrie pharmaceutique. Faute de perte de sens dans son activité, elle se reconvertit une première fois en tant que coach HEC puis, après une dizaine d’années d’exercice, entame une formation de psychothérapeute en septembre 2022. Consultante pour l’association SPS, où elle travaille sur la gestion du temps, elle propose dans son activité professionnelle des entretiens à distance.

Dans tous les secteurs d’activité, on entend souvent « je n’ai pas le temps », « je manque de temps », « je suis surchargé ». Peut-être, mais ce ressenti découle aussi d’une mauvaise appréhension du temps, de la relation à soi, de soi à soi et de soi à l’autre.

Car le temps, c’est une relation à soi, c’est une décision de soi.

Par mon accompagnement, j’aspire à aider l’Autre à gagner en autonomie[u1] [u2] . Concernant le temps, à retrouver de la disponibilité. Dans cette optique, il est tout d’abord indispensable de dresser un état des lieux, de s’interroger sur ce que l’on vit au regard de ce qu’on voudrait vivre. Ensuite, faire le tri, faire preuve de discernement par rapport à soi-même.

Mais il ne s’agit pas tant d’apprendre à gérer son temps que de trouver comment lui donner du sens. Et donc de faire concorder ce qu’on me demande de faire, ce qu’il est important de faire, et ce que j’ai envie de faire.

La matrice d’Eisenhower constitue un outil efficace pour y parvenir. Elle permet de prioriser ses missions quotidiennes. Autour de cette matrice Hélène Kolsky dispense des « trucs très pratiques » pour rester maitre de ce temps compté

Mais il faudra également faire attention aux « voleurs de temps », externes mais surtout internes. Nos biais cognitifs, les facteurs psychologiques comme le besoin de reconnaissance. Il faut juste en être conscient

Il est également essentiel d’apprendre à dire non, de travailler son assertivité, à interagir en position adulte –adulte avec son interlocuteur comme par exemple son supérieur. Savoir formuler sa demande, son besoin, et proposer un scénario alternatif acceptable pour tous. Chercher un consentement au minimum, voir un consensus. Il faut OSER

S’il existe des outils pour gérer son temps, l’assertivité en revanche se travaille avec un accompagnement personnel. Même s’il n’est pas toujours facile de faire le premier pas, c’est finalement un cadeau qu’on s’offre à soi-même.

S’inscrire à l’eJades Maîtriser efficacement son temps et de ses priorités, le 20 juin à 19h

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Pour aller plus loin

Bien utiliser la matrice d’Eisenhower

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