En bref : clap de fin pour Orpea, activité physique et sportive en Ehpad, people, Viagra…

Le groupe a annoncé ce mercredi abandonner son ancienne identité pour devenir emeis. Il s’agit, selon le directeur général Laurent Guillot, d’ouvrir une nouvelle page et de s’engager « sur le chemin de l’entreprise à mission ».

Un nouveau nom tiré du grec ancien qui signifie « nous », l’idée étant de mettre « le collectif, collaborateurs, patients, résidents, bénéficiaires, proches et acteurs de la santé et du lien social au cœur du projet d’entreprise ». Une volonté également reprise dans la raison d’être d’emeis, « Ensemble, soyons force de vie des plus fragiles ».

Parue au Bulletin officiel du 15 mars, la note d’information interministérielle n° DGCS/SD3A/SD3B/DS1A/2024/21 vise à accompagner les ESSMS du champ de l’autonomie dans le déploiement de la pratique d’activité physique et sportive, en précisant notamment les acteurs et ressources disponibles pour l’activité physique et sportive en établissement social et médico-social.

Elle liste les ressources disponibles, les différents intervenants qu’il est possible de solliciter, les modalités de mise en œuvre des activités physiques ou sportives en établissement et les sources de financement existantes (ARS, conférence des financeurs, collectivités locales).

Le document précise également les modalités de désignation, de formation ainsi que les missions du référent APS (activités physiques et sportives) en ESMS, introduit par la loi du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France.

Consulter la note d’information interministérielle n° DGCS/SD3A/SD3B/DS1A/2024/21 du 29 février 2024 relative au déploiement de l'activité physique et sportive dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) du champ de l'autonomie

Fadila Khattabi continue d’étoffer son cabinet. Ont été nommés auprès de la ministre déléguée chargée des personnes âgées et des personnes handicapées :

• Charlotte Faïsse, conseillère en charge de la transformation de l'offre médico-sociale ;
• Alix de Roubin, conseillère en charge du virage domiciliaire, de la prévention de la perte d'autonomie et de la lutte contre les maltraitances ;
• Sandrine Miclon-Hautbois, conseillère en charge de la simplification des parcours et des prestations sociales;
• Grégory Wirth, conseiller en charge de l'école inclusive et de l'emploi ;
• Alicia Saoudi, conseillère budgétaire.

Christèle Gautier, conseillère chargée du renforcement des soins palliatifs, de la fin de vie et de la santé populationnelle au cabinet de Frédéric Valletoux est également nommée conseillère chargée du renforcement des soins palliatifs et de la fin de vie auprès de Catherine Vautrin.

Du changement au Collectif de lutte contre la dénutrition. Réuni en Assemblée générale ce jeudi 14 mars, le Collectif de lutte contre la dénutrition a élu Agathe Raynaud-Simon, cheffe du département de gériatrie Bichat – Beaujon – ambulatoire Bretonneau à l’AP-HP, a été élue présidente de l’association lors de l’assemblée générale du 14 mars. Elle succède au professeur Eric Fontaine, le fondateur du collectif, aujourd’hui trésorier.

En parallèle du renouvellement du conseil d’administration et du bureau, le collectif a nommé des référents thématiques : Diana Cardenas, médecin praticien à l’Institut Gustave Roussy pour les enjeux éthiques ; Isabelle Prêcheur, chirurgien-dentiste et professeure à l’Université Côte d’Azur sur les enjeux bucco-dentaires ; Arnaud de Luca, médecin nutritionniste et pédiatre au CHU de Tours pour les enjeux pédiatriques ; et Richard Agnetti, ancien vice-président du Clan central de l’AP-HP, sur les enjeux liés à la diététique.

Comme le confiait Luc Broussy dans nos colonnes en début d’année, la filière a installé son conseil exécutif mercredi dernier en présence de Fadila Khattabi.

« Une étape significative pour notre écosystème, dix ans après sa création », commente le président.

Composé d’une cinquantaine de membres représentant sa diversité (grandes entreprises, starts-up, gérontopôles, gériatres, fédérations, administrations centrales, élus locaux, parlementaires…), ce nouvel outil de gouvernance se réunira tous les trois mois.

Selon une vaste étude incluant 269 725 hommes, dont le Journal international de médecine s’est fait écho début mars, le Viagra aurait un effet neuroprotecteur. Des chercheurs du University College de Londres ont en effet constaté que les hommes auxquels on avait prescrit du Viagra étaient 18 % moins susceptibles de développer la maladie. Le traitement améliore la circulation sanguine dans tout le corps, y compris le cerveau, ce qui pourrait expliquer des résultats. Une hypothèse qu’il convient encore de vérifier.