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Accompagnements & soins

En bref : mortalité aux urgence, taux directeurs, convention collective unique, les Saad en grande difficulté…

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 1 min

Date de publication 09/11/2023

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Passer une nuit sur un brancard aux urgences augmente de 40 % le risque de mortalité

L’AP-HP a dévoilé lundi une étude choc, intitulée No bed night, qui montre qu’après 75 ans, passer une nuit sur un brancard aux urgences fait grimper le risque de mortalité de 11,1 % à 15,7 %.

L’étude s’est déroulée du 12 au 14 décembre 2022, dans 97 services d’accueil des urgences en France, incluant un total de 1 598 patients de plus de 75 ans hospitalisés après passage aux urgences.

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Financements : deux Départements renégocient les taux d’augmentation

Il y a un mois, l’AD-PA montrait du doigt les mauvais élèves, ces départements qui appliquaient des taux d’augmentation pour les Ehpad et les services à domicile bien inférieurs à l’inflation. L’association appelait les conseils départementaux à ouvrir de nouvelles délibérations.

Deux d’entre eux en ont pris acte, annonce l’AD-PA : les Landes et le Lot-et-Garonne vont revoir leurs taux directeurs.

Secteur associatif : la CCUE mal engagée

Après FO et Sud, la fédération CGT santé et action sociale s’oppose à l’avenant n°1 du 26 septembre 2023 d’Axess, qu’elle juge « pétri d’imprécisions et d’incohérences ».

Cet avenant avait initialement pour objectif d’attribuer des moyens suffisants pour négocier une convention collective unique et étendue (CCUE).

Face à cet échec des discussions, l’Uniopss appelle l’ensemble des parties prenantes du secteur non lucratif des solidarités et de la santé – partenaires sociaux, unions nationales, État, départements et régions – à trouver, ensemble, une solution à l’impasse actuelle.

« Au-delà de la nécessité d’une revalorisation des métiers de l’humain, il en va des conditions d’accueil et d’accompagnement des personnes, ainsi que de la pérennité du secteur associatif », souligne l’Union.

Un service à domicile sur quatre en voie de disparition ?

C’est en tout cas l’estimation qu’a partagé Marie-Reine Tillon, présidente d’Una, aux Assises du domicile le 7 novembre. « Quand on loupe le virage domiciliaire, on va dans le mur. Et nous y sommes : 25 % de nos services risquent de disparaître d’ici un an », a-t-elle asséné sur la scène du congrès, lors de la table-ronde d’ouverture intitulée Les Saad sont-ils au bord du gouffre.

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