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Politiques grand âge

Investir dans l’autonomie c’est faire coup double !

Auteur Annie De Vivie

Temps de lecture 1 min

Date de publication 10/04/2024

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Et si les crédits publics mobilisés pour l'autonomie, dans le cadre de la Sécurité sociale, étaient analysés comme des investissements pouvant faire bouger des filières ?

Avec des effets coup double, triple…

C'est ce qu'a défendu Vanessa Wisnia-Weill, directrice du financement de l'offre à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), dans une tribune au Monde et lors de la publication du rapport du Shift Project sur la décarbonation du secteur la semaine dernière.

Il montre que l'on peut baisser de 70 % les 10 millions de tonnes d'équivalent CO2 émises par le secteur via l'alimentation (24 %), les déplacements (24 %), les bâtiments (24 %).

Et si le milliard de repas de la branche autonomie permettait de décarboner et de participer à la transformation du modèle agricole ?

Et si l'investissement dans la culture palliative permettait de proposer un juste soin, jusqu'au bout de la vie, debout, partout (quel que soit le territoire, le domicile) ?

Et si la mutualisation des services d'aides et de soins aboutissaient vraiment et soulageaient les personnes vulnérables, les proches aidants, redonnaient du sens aux métiers ? Voir cette semaine les pistes de l'Anap pour choisir le mode de rapprochement vers les "services autonomie à domicile".

Et si la connaissance des pathologies comme Parkinson (dont la journée mondiale a lieu ce 11 avril) permettait de proposer une meilleure prise en soin ? Agevillagepro organise avec France Parkinson ce 6 juin à midi un webinaire sur l’accompagnement des malades de Parkinson en Ehpad.

Et si la reconnaissance des approches non médicamenteuses comme la nutrition, l'alimentation lors de nos colloques annuels redonnaient du souffle, de l'envie pour vivre, vieillir, debout, malgré tout, jusqu'au bout ? Cette année, nous mobiliserons autour de l'activité physique, des valeurs de l'olympisme au service des athlètes du prendre soin !

Et si les cris d'alarme des acteurs investis, engagés au sein de l'Uniopss donnaient des pistes aux pouvoirs publics pour investir ?


On peut faire coup double, triple…

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