Repenser les financements en mode INM/ANM ?

Quel plaisir d'écouter Nicole Poirier, instigatrice de l'approche Carpe Diem au Québec qui inspire en France, via des formations, via Ama Diem.

Depuis 1985, elle pointe les pièges de monde de prise en soin, de nos philosophies de soin, de nos modes de financement centrés sur les pertes, les manques, les besoins et non les capacités, les forces des personnes vivantes, qu'il faut pouvoir accompagner.

Et il en faut des moyens pour développer et pérenniser la réflexion, le niveau de professionnalisme requis, une cohérence continue, constante face aux troubles envahissants.

Bonne nouvelle selon le professeur Grégory Ninot : les interventions non médicamenteuses (INM) commencent à être reconnues au plus haut sommet de l'Etat. Un référentiel opposable arrive pour savoir comment, quand, auprès de qui y avoir recours, et demain être financé, remboursé.

Est-ce qu'un jour la socio-esthétique sera prise en charge ? La rédaction vous présente un ouvrage sur cette approche non médicamenteuse pour prendre soin, soulager et embellir le corps vulnérable.

Est-ce que les démarches pour lutter contre le harcèlement sexuel, les agissements sexistes au travail, pour la prévention seront soutenues comme ces outils proposés par l'INRS cette semaine ?

Grégory Ninot interviendra à notre colloque annuel sur les approches non médicamenteuses (ANM), qui a reçu à nouveau le haut patronage du Président de la République. Il se déroule les 7 et 8 novembre prochain à Paris autour de l'autodétermination avec enthousiasme. L'occasion de remettre les labels Humanitude 2023 !

S'il faut que l'argent public aille vers les personnes en situation de handicap, de vulnérabilité, le seul prisme du besoin en soin (GMP/PMP) est un piège… qui se retourne aujourd'hui contre tout le système.

Nous avons tous à gagner à repenser les financements en mode INM/ANM !