Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Politiques grand âge

Indicateurs et Medec, Idec, AS

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 27/11/2016

0 commentaires

Impacts médico-économiques

On le sait les tensions sur les finances publiques nationales, départementales, viennent percuter l'évolution démographique et le vieillissement de la population.

Annie de VivieA ceci s'ajoutent des tensions sur la démographie médicale, sur les risques psycho-sociaux et les TMS des professionnels du médico-social (domicile, Ehoad...) qui prennent soin de personnes âgées polypathologiques, sans oublier leurs proches aidants.

De leur côté, les autorités de tutelle visent à dépenser les crédits au plus juste des besoins en soin.

Tant à domicile qu'en Ehpad, ces autorités de tarification vont faire appel de plus en plus aux compétences des professionnels de santé. Les médecins, Medec, IDE (au nouveau code de déontologie avec un rôle propre affirmé), Idec, les aides-soignantes (qui fêtaient leur journée nationale ce 26 novembre) vont être de plus en plus sollicités pour suivre les impacts médico-économiques des prises en soins et favoriser une meilleure qualité de vie des personnes fragilisées et une meilleure qualité de vie au travail.

Avant la généralisation de la réforme de la tarification à domicile (toujours en expérimentation), la nouvelle "tarification à la ressource" pour les Ehpad va ainsi allouer les crédits selon plusieurs indicateurs, dont le GMPS (Gir moyen pondéré et Pathos moyen pondéré) piloté principalement par les Medec et les Idec. C'est à eux, avec le soutien des libéraux, des AS, AMP, AES... que reviendra la tâche de justifier de l'autonomie, du besoin en soin de chaque résident avec le suivi régulier de grilles d'analyses.

Tout nouveau projet d'accueil, de rénovations, de prévention… devra être objectivé et suivi via des indicateurs "de performance", que l'ANAP viendra éclairer. On imagine aussi que le logiciel "Résid-Ehpad" régulièrement alimenté par les structures, va bientôt produire des repères concernant les "mouvements d'entrées et de sorties" des résidents (hospitalisations), ainsi que la "consommation médicale".

Les indicateurs autour de la fin de vie restent des sujets tabous nous explique cette semaine le Dr Véronique Fournier. Mais l'endroit où l'on meurt pourra aussi faire partie des indicateurs suivis, comme nous l'avions entendu en Vendée.

Cette semaine aussi, on voit que les "compléments nutritionnels oraux", les CNO, pourraient être diminiués par des stratégies innovantes et pluri-disciplinaires qui visent à lutter contre la dénutrition, la déshydratation tout en faisant plaisir aux personnes fragilisées, quel que soit leur lieu de vie.

Sans oublier les enjeux du développement durable en santé, qui proposent de suivre de nombreux indicateurs, dont la qualité de l'air.

Au sein des comités de direction des structures médico-sociales, une place de plus en plus stratégique va être faite aux professions médicales !

Partager cet article