Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Qualité & management

Comment respecter le sommeil sur 24 heures dans des organisations collectives ?

Auteur Annie De Vivie

Temps de lecture 2 min

Date de publication 22/06/2022

0 commentaires

Qualité de vie, immunité, santé du cerveau, prévention de la dépression, du surpoids… dormir 7 à 8 heures par jour fait partie des recommandations médicales pour les seniors de plus de 65 ans. Les baby-boomers positionnent maintenant le sommeil dans les priorités d'action pour bien vieillir.

Et si l’on commençait par évaluer la qualité de son sommeil ?

En cas de troubles, de fatigues, de fatigabilités : le réseau de santé Morphée met à disposition un questionnaire en ligne assez dense pour y voir plus clair. Il passe en revue les symptômes, l’intensité des troubles, d’une somnolence, les périodes de sommeil, les habitudes, le bien-être, l’état de santé, d’anxiété, les antécédents familiaux, les traitements médicamenteux…

A l’issue du questionnaire, la personne reçoit immédiatement un bilan et des conseils dont elle peut se munir pour une éventuelle consultation avec son médecin.

Les professionnels de santé peuvent adhérer au Réseau Morphée pour bénéficier d'outils d'aide à la pratique, de formations sur l'insomnie chez la personne âgée, des staffs cliniques...

En établissement ou à domicile, la Haute Autorité de Santé (HAS) propose aussi son "agenda du sommeil chez l'octogénaire" qui permet sur 7 jours d'évaluer les horaires d'endormissement, de réveil (nuit et sieste), la qualité du sommeil, les médicaments utilisés.

L'analyse des "agendas du sommeil" des personnes d'un service, d'une tournée, permet de questionner les organisations afin d'ajuster les accompagnements au réveil à la carte.

Non plus du logement/chambre n°1 à 10 mais selon les réveils constatés, les rythmes des personnes.

Avec une réorganisation des petits-déjeuners, pour permettre une distribution aux lève-tôt, aux lève-tard : en mode buffet par exemple, avec des collations disponibles et protéinées pour éviter les déséquilibres glycémiques souligne Sabine Soubielle, Humanitude restauration, lors du webinaire Humanitude sur le sommeil du 16 juin dernier.

Ne pas réveiller quelqu'un qui dort.
Rosette Marescotti, co-auteure de l'Humanitude, a rappelé l'importance d'une évaluation clinique régulière du sommeil et du sens des habitudes : passages/changes la nuit.

L'analyse bénéfice/risque avec la personne concernée, en équipe pluridisciplinaire, les attentes, les besoins, seront formalisés dans un projet personnalisé de nuit signé de l'intéressé qui viendra objectiver le respect du sommeil ou le réveil la nuit, le bon niveau de soin, suivi, tracé.

Le respect du sommeil fait ainsi l'objet d'un projet porté par la direction, par un comité de pilotage.

Ce projet va se décliner en procédure, processus et supports personnalisés qui vont rappeler le sens : l'importance du respect du sommeil pour la santé des personnes en situation de vulnérabilité et l'organisation qui en découle.

Ce projet sommeil va impliquer les personnes concernées, le CVS, les équipes du soin, de la vie sociale et de la restauration.

Il va ainsi questionner les organisations, les temps de repas ajustés (petits-déjeuners, collations, horaires du dîner), les fondus enchaînés vers des propositions, des activités, une dynamique sociale personnalisées notamment des temps de veillée pour les couche-tard jusqu'au Noctambule primé par la Fondation Médéric Alzheimer, au Pasa de nuit, jusqu'au bar de nuit dans un établissement allemand.

Des outils, des bonnes pratiques à retrouver dans notre livre blanc consacré au sommeil. Télécharger le livre blanc

Partager cet article