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Réseaux & territoires

Deux ministres pour peser dans les arbitrages pour le grand âge

Auteur Annie De Vivie

Temps de lecture 1 min

Date de publication 24/05/2022

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Dans le nouveau gouvernement, Brigitte Bourguignon succède à Olivier Véran à la tête d’un ministère de la Santé et de la Prévention. Auprès d’elle, Damien Abad a été nommé ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées.

Des nominations saluées par les acteurs de la gériatrie et gérontologie avec beaucoup d’attentes : pour une vraie loi Grand âge structurante en support de la 5eme branche Autonomie.

Lors de la passation des pouvoirs, Damien Abad a précisé que parmi ses priorités figure justement la question du "financement pérenne de cette cinquième branche" et du développement de l'"approche domiciliaire" pour les personnes âgées dépendantes.

Il y a urgence au regard de la pénurie de personnels (voir cette semaine les nouvelles obligations en termes de santé au travail).

Il y a urgence face à l'image des établissements et services qui subissent la déflagration du scandale Orpea qui n'en finit pas.

Il y a urgence même si les professionnels restent motivés et porteurs de projets inclusifs comme ces habitats partagés professionnalisés, comme ces approches psychosociales qui posent de nouveaux regards sur la vieillesse (avec des outils d'évaluations de la communication avec les personnes malades, désorientées et vivantes, disposant de capacités petites et grandes encore).

Reste qu’à peine nommé, le ministre Abad fait face à des accusations de viol, qu'il conteste.

Cette fragilisation du ministre des fragilités risque de porter préjudice à sa capacité à peser pour des arbitrages en faveur des acteurs du grand âge.

Une loi Grand âge fragilisée ?

Attention : le système et ses professionnels le sont trop... fragilisés.

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