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Qualité & management

Métiers de l’humain en danger : le coût de l’inaction

Auteur Annie De Vivie

Temps de lecture 2 min

Date de publication 28/06/2023

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Tous les professionnels alertent sur leurs difficultés qui atteignent un point de non-retour au point qu'ils sont de plus en plus nombreux à fermer : taux d'occupation en berne, professionnels qui fuient, postes désespérément vacants, déficits dangereux…

20 ans après la canicule de 2003 qui avait été un électrochoc pour la population, "nous ne sommes plus en mesure d'exercer nos métiers" assène le président de la Fnadepa Jean-Pierre Riso lors de leur congrès national à Nancy la semaine dernière.

Ce 28 juin, le Collectif des métiers de l'humain en danger organise des manifestations partout en France.

Le Collectif domicile invite les services à écrire aux députés, sénateurs en vue du PLFSS 2024, de la petite PPL Bien vieillir qui sera quand même débattue en juillet, sans oublier la loi immigration dans ce secteur sous tension extrême de main d'œuvre humainement compétente. Parce que le maintien à domicile reste la volonté des Français comme le rappelle Pascal Dreyer qui dresse le bilan de dix ans de J’y suis, j’y reste ! : avons-nous appris à écouter les personnes âgées ?

Parce que les professionnels se sentent investis au regard des besoins.

Les adhérents de la Fnadepa ne désarment pas. Ils continuent de chercher des pistes pour leur qualité de vie au travail (QVT) et celle de leurs équipes, pour un effet domino sur la qualité de l'accompagnement des personnes vulnérables. Bravo au Prix intergénérationnel Millésim'age 2023. Bravo aux initiatives de directeurs comme Pascal Segault sont inspirantes avec des effets spectaculaires sur le turn-over (Il l'a divisé par trois en 3 ans).

Côté convivialité (valeur chère à la Fnadepa), le sociologue Antoine Gérard envisage de rouvrir les bars de village mais au cœur des Ehpad !

Quant au déploiement d'une démarche palliative, urgente, quelle que soit l'issue de la loi en préparation, la Sfap a étudié les freins et les leviers.

Parce que comme le montre les études sur les impacts du réchauffement climatique, l'inaction coûte. Cher. Très cher : les études montrent que le coût de l’inaction climatique est estimé, selon les scénarios, de 5 % à 20 % du PIB mondial, contre 1 % pour celui de l’action.

Face à ces urgences, notre ministre Jean-Christophe Combe a offert la primeur des 3 chantiers sa feuille de route au conseil de la CNSA ce 27 juin.

Sera-t-elle soutenue et financée au risque de terribles coûts humains et financiers en cas d'inaction ?

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