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Qualité & management

Postes vacants ça ne rime pas avec licenciements

Auteur Annie De Vivie

Temps de lecture 2 min

Date de publication 21/07/2021

1 commentaires

En cet été 2021, partout sur les territoires, les établissements, les services aux domiciles cherchent du personnel.

Enorme pénurie d'infirmières, mais aussi d'aides-soignants, d'auxiliaires de vie, assistants de vie, sans parler des médecins coordonnateurs et des directeurs... partout l'hémorragie s'aggrave, un an après un engagement sans famille de ces mêmes professionnels face à l'épidémie de Covid 19.

Un an que le Ségur de la Santé est venu revaloriser substantiellement les salaires
... mais avec des retards importants dans les crédits alloués notamment aux acteurs privés associatifs et commerciaux.

Un an que les organismes tiennent, tiennent... mais jusqu’à quand ?

Ils tiennent et maintiennent leur label Humanitude estimant que "le cadre libère"
. Ces labellisés s'engagent à respecter l'intimité et la sexualité des habitants avec des portes de logement sanctuarisées, des lits doubles médicalisés, des préservatifs et autres sex-toys disponibles, possibles... En échos aux 32 propositions du
Cercle Vulnérabilités et Société
dans une note joliment intitulée "« Être soi jusqu’au bout de la vie en établissement et à domicile. Les seniors LGBT+,
éclaireurs d’une révolution de l’intime".


Ces établissements et services tiennent et cherchent des pistes, des fiches, des outils, des vidéos pour mieux coordonner les soins jusqu'au dernier souffle de vie.

Ils tiennent mais l'arrivée de variants au Covid, l'exigence du Pass sanitaire pour limiter les contaminations auprès de personnes particulièrement vulnérables, fait craindre le risque de licenciement.

Un comble dans un secteur notoirement sous-doté, sous-financé, qui risque encore de voir s'affaiblir son attractivité.

Décidément : impossible de faire rimer postes vacants avec licenciements... alors que notre secteur est source d'attentes, de besoins, de services porteurs de sens jusqu'au bout de la vie.

Comment sortir par le haut de cette situation ? Par la vision de services et de lieux alignés sur nos valeurs républicaines ?
Le gouvernement vient de publier ce 20 juillet un protocole de "retour au droit commun" en établissement pour personnes âgées comme ailleurs.
Sortir par le haut en considérant les crédits nécessaires pour le grand âge comme un investissement rentable au regard de l'activité générée et des coûts évitables de la non-qualité ?
Tous les acteurs témoignent de l'urgence d'une loi Grand Age/Autonomie/Générations Solidaires financée, mobilisatrice, inspirante.

Alors ces "postes vacants" rimeront à nouveaux avec "recrutements" de ces merveilleux métiers du lien !

Pour les personnes en situation de vulnérabilité aujourd'hui. Pour les décideurs d'aujourd'hui et de demain.

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Desmares

Bonjour, je suis ravie enfin d’entendre de bons arguments qui permettent de douter des solutions dont dispose le gouvernement et surtout la manière arbitraire et antidémocratique de contraindre la population à se soumettre à la vaccination comme seul moyen de combattre le covid 19! Je suis animatrice en Ehpad, vaccinée et j’ai du mal à accepter qu’on clive la population entre les vaccinés et les non vaccinés, qu’on soit face à nos enfants ado qui ont comme seule perspective la vaccination pour continuer à sortir avec leurs copains et acceptent difficilement les réticences de leurs parents ! Nous entendons, depuis le début de cette pandémie tout et son contraire en terme d’explications apportées à la fiabilité et l’efficacité de ce vaccin; au demeurant peu d’experts indépendants des lobbies pharmaceutiques se sont prononcés sur la question et nous avons peu de recul sur les effets du vaccin sur la santé pour démocratiser à l’ensemble de la population et à nos jeunes! Je vous remercie infiniment pour m’avoir lu jusqu’au bout et pour votre retour sur mes questionnements. Je me sens démunie face à cette impasse imposée et je ne pense pas être la seule… Une salariée prenant soin au quotidien de personnes âgées dépendantes, mère de famille et femme engagée et concernée par ce qui est en train de se jouer dans l’histoire de notre belle démocratie aujourd’hui !