Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Qualité & management

Evaluations, cotations, maltraitances, moyens : cherchez l’intrus

Auteur Annie De Vivie

Temps de lecture 2 min

Date de publication 27/03/2024

0 commentaires

Cette semaine, pas difficile de chercher l'intrus parmi ces quatre mots : évaluations, cotations, maltraitances, moyens.

Côté évaluations, la rédaction partage les conseils de Cécile Barre, évaluatrice, formatrice et consultante ESSMS, pour préparer à la méthode du traceur ciblé de l'évaluation HAS.

Pour la cotation, le docteur Jean-Marie Vétel, co-créateur d’Aggir détaille les erreurs à ne pas commettre lors de l’évaluation du Gir, car "mal coter, c’est disposer de moins de budget".

Or des budgets, il en faut, notamment pour financer les interventions non médicamenteuses (INM) mises en lumière dans le guide 2024 de la Fondation Médéric Alzheimer. Face aux troubles qui épuisent, elles sont très utilisées sur le terrain comme au sein du groupe Colisée. Et comme chaque année depuis 17 ans, nous vous donnons rendez-vous les 13 et 14 novembre prochain pour notre colloque Agevillage/Humanitude sur les Approches non médicamenteuses (ANM) qui traitera de l'intérêt des activités physiques adaptées autour du thème "Les valeurs de l'olympisme au service des athlètes du prendre soin".

Face aux situations à risques de maltraitances, notamment quand elles sont mises en lumière en prime time à la télévision, la ministre Fadila Khattabi a dégainé la stratégie nationale de lutte contre la maltraitance qui rappelle les risques en intrafamilial, aux domiciles, en établissements, sur les territoires.

D'autant que la petite loi Bien vieillir a fini par être votée.

Mais elle ne remplace pas, loin de là, une grande loi Grand âge visionnaire (comment allons-nous vieillir ?), dotée, en mode participatif, citoyen évaluateurs des politiques publiques de l'accompagnement de nos vulnérabilités.

De la Défenseure des droits qui demande des taux d'encadrement de professionnels opposable à 8 pour 10 habitants en ESMS, au Haut conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA) qui veut revoir les modes de financements (comme l'Apa à domicile), en passant par la Cour des comptes qui craint une explosion des coûts de santé, des maladies professionnelles, de la non-qualité… sans une politique grand âge ambitieuse...

Pas la peine de se creuser longtemps la tête pour trouver l'intrus : évaluations, cotations, maltraitances, moyens.

Allez : cherchons, trouvons, en en riant si possible, des moyens de redonner du sens, de l'énergie pour apprendre à prendre soin des troubles qui nous troublent, pour aider à vieillir debout, malgré tout, partout, jusqu'au bout !

Partager cet article