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Qualité & management

Maltraitance/bientraitance : question de vocabulaire aussi

Auteur Annie De Vivie

Temps de lecture 1 min

Date de publication 17/02/2021

1 commentaires

La commission de lutte contre la maltraitance et de promotion de la bientraitance, au Haut Conseil de la Famille, de l'Enfance et de l'Age, communique par la voix de Alice Casagrande, un vocabulaire partagé de la maltraitance.

Parce que les mots, le vocabulaire, peuvent porter à confusion. Les différents acteurs des établissements et services sociaux et médico-sociaux peuvent avoir leur vision, leur définition de la vulnérabilité, du respect des droits fondamentaux (aller et venir), des différentes formes et situations de maltraitances (institutionnelles, physiques, psychologiques, sexuelles, matérielles, financières, négligences, abandons, privations, discriminations, violences...)

Parce que ces réalités humaines qui peuvent survenir à tout moment obligent à régulièrement se poser et échanger en équipe pluridisciplinaire sur les situations à risque de maltraitance. Cette démarche nationale de consensus est une aide au discernement, un appui pour les managers, des animateurs de proximité, invités à 3 fois 6 minutes par jour de réunion/flash centrée sur les personnes aidées, les clients.

Parce que ces situations complexes, à risque de maltraitance, demandent des réponses variées, médico-sociales, non hospitalo-centrées, incarnées par des professionnels et non des "murs", comme le rappelle Pascal Champvert dans la conférence de presse sur les oubliés du Ségur. Professionnels de santé, libéraux, de l'aide et des soins aux domiciles : tous exigent le respect du ministre de la Santé et des Solidarités.

Parce que ces situations complexes interrogent notre condition humaine, notre fragilité, notre citoyenneté partout sur les territoires. Cette citoyenneté et ces territoires sont justement au coeur de la stratégie de lutte contre l'isolement que vient de lancer la ministre déléguée chargée de l'Autonomie : Brigitte Bourguignon.

Parce que tant qu'on est vivant, on a des envies, des droits, des devoirs, comme tout citoyen, quel que soit son lieu de vie. Même en établissement. "Parce que les Ehpad, c'est la vraie vie" insiste Catherine Jacquemoud, directrice d'un Ehpad, qui revient cette semaine sur la crise sanitaire et ses enseignements. Parmi les pistes de sortie de crise : la vaccination. Quels assouplissements va-t-elle permettre ? Quid des personnes non vaccinées ?

Parce qu'on veut tous vivre, vieillir bien accompagné (bien "traité"), bien entouré, debout, jusqu'au bout, malgré tout.

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Cathy

La manière dont on exprime les situations compliquées ou posant questions est très importante. Il faut également changer certains items dans les logiciels informatiques. Dans le logiciel GICARE luxembourgeois, on parle de " jeux de sellles" pour un résident qui....a mis des selles en dehors de sa protection. Je ne supporte pas cette formulation infantilisante qui induit un mode de pensée fataliste! Cathy